La balance du quotidien

La balance du quotidien

Pour nos enfants

Lorsqu’on met un enfant au monde, le premier réflexe qu’on a, c’est de questionner le médecin sur ses besoins. Dès le départ, on est soucieux d’offrir le meilleur des conditions à ce petit être cher et fragile. On veut s’assurer de bien l’alimenter, de transiger vers les bons aliments, au bon moment. On est aussi inquiet de ses besoins nocturnes et de siestes, on veut tout mettre en place pour qu’il puisse bien récupérer et se développer. Dans son temps d’éveil, on lui donne accès à des stimulants, qu’ils soient tactiles, auditifs ou visuels.

Au nom de son développement, on encadre son quotidien, on gère ses repas, ses siestes. Et pourtant, quelque part entre la transition parentale et aujourd’hui, pour la plupart d’entre-nous, toutes ces bonnes habitudes se sont perdues.

Le quotidien

Il est tellement bien rempli et il défile tellement rapidement, qu’on en néglige des aspects en se disant qu’on n’a pas le temps. Inconsciemment, ou naïvement, on se dit faire la bonne chose, ou même en faire assez. Mais, si on rejouait le film de ces dernières années, que pourrait-on en conclure?

Dans une dernière publication, je vous ai raconté ce qui m’a fait descendre au fond du baril. Pour deux raisons principales, la première étant la maladie, la deuxième, la plus importante, mon ego. J’ai atteint une limite qui m’a obligé de prendre du recul et d’admettre que je ne l’avais pas du tout “L’affaire”.

Puis, j’ai fait ce parallèle, d’enfant, d’écolier. Je me suis rappelé toutes ces belles années où, il me semble que “Je l’avais l’affaire”. Cette époque où j’avais 3 repas par jour et 2 collations. Cette époque ou je dormais entre 8 et 9 heures par nuit. Et, je dois admettre que les temps ont changé, mais heureusement pour nous, nous avions des cours d’éducation physique et suffisamment de temps pour jouer dehors.

Les actions

Trop souvent, on fait de mauvais calculs, on pense à tort qu’on peut simplement compter des calories et que si notre montre nous indique qu’on en a dépensées plus ou presqu’autant, que tout est réglé, mais, même si c’est un départ, la vérité est que ce n’est pas la bonne solution.

Plutôt que de me commander le dernier rabais sur Amazon, j’ai pris rendez-vous avec un nutritionniste. Je le fais maintenant une ou deux fois par année et voici les raisons qui me poussent à continuer:

  1. Ce ne sont pas des extra-terrestres, il se trouve qu’ils s’alimentent avec des aliments tout à fait viables pour le commun des mortels;
  2. Ils maîtrisent la qualité nutritionnelle des aliments;
  3. Ils sont en mesure d’établir un équilibre complexe entre votre quotidien et vos besoins alimentaires;
  4. Ils ont tous les outils pour comprendre vos besoins et vous faire des suggestions propres à vous;
  5. Ils connaissent les alternatives à toutes contraintes alimentaires que vous pourriez avoir. Que ce soit des caprices, des intolérances ou des allergies. Même des contraintes budgétaires;
  6. Ils peuvent vous faire la différence entre un régime et un mode de vie;
  7. Un des bienfaits de bien s’alimenter est de mieux dormir la nuit et ils peuvent même vous faire une liste de consommations à éviter ou à prendre avant le dodo pour vous stimuler à bien dormir;
  8. Vous aurez encore le droit de boire une bière ou de manger au restaurant;
  9. Les frais de consultation sont couverts par certaines assurances collectives, renseignez-vous auprès de la vôtre.

Voici un exemple bien concret où j’en ai bénéficié. Croyez-moi, croyez-moi pas, l’été dernier, après mes entraînements et même parfois pendant, je subissais des baisses d’énergie plus qu’à l’ordinaire. Après avoir discuté de mon problème, on m’a suggéré d’augmenter mon apport en sel avant l’entraînement. J’ai été en mesure de constater l’amélioration en quelques jours seulement.

Ce n’est pas à la première rencontre que nous avons tout réglé, ce n’est pas aussi simple que de faire venir un plombier pour colmater une fuite d’eau. Par contre, je crois fortement que c’est un investissement sur votre personne qui devrait être mis en priorité, bien avant beaucoup d’autres luxes qu’on se paie pour les mauvaises raisons.

En combiné avec des activités sportives, même sans abonnement au gym, on peut facilement arriver à trouver l’équilibre quasi parfait entre les besoins primaires, et ce, sans même dépenser une fortune.
Si vous êtes, comme moi, un type “2 marshmallow” plus tard, vous avez tout avantage à rencontrer un / une nutritionniste. Investir dans sa santé, c’est aussi prévenir beaucoup de périodes indésirables infectieuses. Même si on ne pourra jamais les quantifier, vaut mieux le moins possible que trop souvent, non?

Pascal Lalonde

Mon histoire est banale, je n’ai rien d’un film hollywoodien et lorsque je m’expose au soleil, ma peau ne brille pas. Je suis un gars ordinaire. Je suis fier membre chez C2 depuis le début de son existence et j'espère pouvoir vous accrocher, autant sinon plus que moi à son image.